L’anticipation : établir un calendrier clair et transparent est primordial tant en termes de lisibilité pour le salarié que pour la construction de l’organisation annuelle du temps de travail. Il est important de définir en début d’année les périodes de forte activité et les périodes plus calmes afin de mieux planifier les tâches et les ressources. Généralement, un outil de type planning prévisionnel est utilisé afin de concilier lisibilité et calcul de la période.

La Flexibilité : l’annualisation du temps de travail offre une certaine souplesse quant à la répartition des heures travaillées sur l’année pour autant, il est important de rester vigilant sur les règles qui la régissent. Notamment concernant la durée du travail lors des périodes de forte activité. Bien que le planning soit établi sur l’année, celui-ci ne reste qu’un prévisionnel. Le chef de service est alors le garant du bon déroulement de l’annualisation et de la gestion de l’activité de la structure, idéalement ceci doit se traduit par un suivi hebdomadaire du temps de travail de chaque salarié.

La Vigilance : le principe de l’annualisation vise une flexibilité du temps de travail sur une période donnée à la fin de laquelle, le salarié doit avoir réalisé le nombre d’heures exactes prévu en alternant des périodes de forte activité et de basse activité. Que se passe-t-il s’il y a un écart d’heures à la fin de la période ? Il doit être prévu dans l’accord d’annualisation ce qu’il va advenir d’un possible reliquat ou supplément d’heures. Plusieurs options s’offrent à vous en fonction de la convention collective dont dépend votre structure : le report sur la période suivante ou le paiement au salarié.